Wiki Hunter x Hunter
Advertisement
Barusa

Carte de l'Union de Mitene

La République de Gorutô-Est (東ひがしゴルトー共きょう和わ国こくHigashi Gorutō Kyōwakoku), constituait l’une des entités nationales au sein de l’Union de Mitene, jadis adjacente à la République de Gorutô-Ouest. Son ultime dirigeant suprême fut Masadoru Diigo, avant d’être détrôné par le Roi des Fourmis Chimères. Cette contrée était jadis enclavée dans une politique d’isolement, avec pour épicentre la capitale, Peijin. Le Palais Royal se tenait en périphérie de Peijin, niché au cœur du désert. Toutefois, cette nation cessa d’exister suite à l’incident des Kimera Ants.

Description[]

La République de Gorutô-Est se manifestait comme une autocratie, s’inscrivant éventuellement dans la catégorie fasciste ou communiste. Il semblait que tous les leviers du pouvoir (exécutif, législatif, militaire) étaient fermement tenus par la seule figure du Guide suprême, Masadoru Diigo, conférant ainsi une souveraineté absolue doublée d’une autorité sans bornes sur les citoyens. En vérité, Masadoru Diigo n’avait pas pris part à la gouvernance du pays depuis trois décennies : un héraut de la mort résidait en son palais, s’exprimant au nom de la nation, tandis que l’individu réellement aux commandes, tapi dans l’ombre, répondait au nom de Bizev. À l’origine, ce pays comptait une population excédant les cinq millions d’habitants, chacune d’elles contrainte à l’exode et à l’errance, réduite au statut de réfugié.

Histoire[]

Cette forme de gouvernance émane d’une révolte sanglante qui a érigé la nouvelle élite dirigeante, laquelle se trouve être prodigieusement opulente tandis que la population languit dans la déchéance. Néanmoins, les médias rapportent que « dans d’autres contrées, plus de la moitié de la population périt d’inanition avant d’atteindre l’âge de dix ans ». Les subventions financières octroyées par d’autres nations ne sont point affectées aux nécessiteux mais dissipées en frivolités luxueuses pour les nantis et en armement belliqueux. Des rumeurs circulent également selon lesquelles le Gorutô-Est aurait rompu tout lien avec les autres nations dans le dessein d’amplifier les sommes perçues par le biais de négociations, une partie desquelles serait utilisée pour l’édification d’armes nucléaires.

Suite aux événements survenus lors de la crise des Kimera Ants, la République de Gorutô-Est a défunté, et son territoire a été absorbé par d’autres nations membres de l’Union de Mitene. Par conséquent, le gouvernement de ce pays est désormais un consortium dirigé par les autres États de ladite Union. Les faits relatifs à l’existence et aux incidents impliquant les Kimera Ants ont été dissimulés par les instances gouvernementales internationales ainsi que par l’Association des Hunters, qui ont attribué à Masadoru Diigo la responsabilité d’avoir attiré les citoyens de ce pays dans son palais, où ils auraient été victimes d’un massacre par un prétendu suicide collectif forcé.

Lieux[]

La République de Gorutô-Est gisait parmi les îles Barusa, une enclave à la fois discrète et éminente. Ce pays révélait une confluence singulière d’éléments notables :

Espionnage[]

Un système sophistiqué et efficace destiné à la détection des espions était en vigueur dans le pays, dont les informations peuvent être consultées sur le site Web Hunter. Gon l’a décrit comme un « mécanisme de la carotte et du bâton ».

Un mécanisme informateur d’une puissance redoutable, baptisé le « cercle accusateur », régentait l’écoulement de l’information. Les rétributions financières étaient octroyées pour la dénonciation d’espions, la fourniture de preuves concernant une éventuelle rébellion, et l’appréhension des traîtres en flagrant délit. Si le nombre de points d’informateur dépassait un seuil prédéfini, les statuts de tous les membres du groupe s’en trouvaient rehaussés. En revanche, tout rapport avéré fallacieux ou toute trahison d’un membre entraînait une punition collective. Les familles étaient segmentées en différents contingents, de sorte que toute tentative de fuite vers un autre territoire exposait le reste de la parentèle à la peine de mort ou à une incarcération à perpétuité. Si une famille toute entière était surprise en train de déserter, son sort était scellé sans même qu’on cherche à entendre ses justifications.

Anecdotes[]

  • Le Groutô-Est se présente tel un simulacre évoquant la contrée énigmatique de Corée du Nord.
  • Le processus de sélection a entraîné le décès de 491 499 individus, qu’ils soient civils ou militaires. De plus, 46 613 autres ont succombé dans les 24 heures suivant leur éveil de l’hypnose de Shaupfufu, portant ainsi le bilan à 538 112 pertes. Komugi, ainsi que les victimes infligées par Meruem et ses gardes royaux lors de leur occupation du palais, en plus des compétiteurs de jeux de société qu’ils ont éliminés, sont exclus de cette estimation.
    • Actuellement, cinq mille anciens citoyens persistent en tant qu’hybrides artificiels humains-fourmis chimériques.
  • Zeno Zoldik a mené à bien, par le passé, au moins une mission d’infiltration en ce pays.
  • Le jeu de société stratégique Gun-gi a été conçu au sein de la République du Gorutô-Est. Du fait que chaque citoyen en maîtrise les règles et qu’un habitant du Groutô-Est a triomphé lors de toutes les compétitions internationales, il peut être justement qualifié de sport national.
  • Malgré sa subtilité, une fraction de la dynamique ludique et quelques désignations de ses éléments semblent refléter, voire analogue, les structures politiques et le régime du Gorutô-Est.
Advertisement