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Jairo ou Gyro (ジャイロ, Jairo) est le fondateur et l’ancien roi de NGL. En tant qu’être humain, il a souffert d’une enfance abusive aux mains de son père alcoolique. Son ambition est de répandre le mal dans le monde entier.

Apparence.[]

Dans son apparition initiale, Jairo se trouve enveloppé dans un vaste manteau de duvet. Durant le récit rétrospectif qui lui est consacré, Jairo est dépeint sous les traits d’une silhouette obscurcie.

Personnalité[]

Ayant écoulé sa jeunesse au sein d’un camp de construction, Jairo se distingue par sa rationalité et sa productivité, des traits intrinsèquement associés à un esprit éminemment brillant et à un charisme naturel, ayant pavé la voie à l’édification de son empire. Malgré les sévices endurés durant des années, infligés par son propre père, Jairo n’a consenti à abandonner son humanité que lorsqu’il prit conscience de l’absence d’affection à son égard. Il abdiqua alors sa condition humaine pour arborer le mépris à l’égard de toute la race. Depuis lors, il s’est transmué en une figure à la fois cruelle et impitoyable. Son dessein s’est cristallisé dans la propagation du mal à l’échelle mondiale, un dessein qu’il poursuit inlassablement. Sa persévérance et son orgueil de souverain déchu lui ont permis de préserver l’intégralité de ses souvenirs humains et de se soustraire à l’emprise de la Reine des Kimera Ants, abandonnant ainsi son royaume. Son hostilité et sa détermination sont sans égales et désormais, après avoir renaît sous une forme différente, il est entièrement détaché de la race humaine.

Histoire[]

Passé[]

Jairo a grandi dans un environnement de chantier, où il a été initié dès son plus jeune âge aux arcanes du bétonnage et de la maçonnerie, bien avant même d’acquérir l’usage de la parole. Son père, austère et taciturne, occupait dans son esprit une position quasi-divine, malgré ses journées noyées dans les brumes de l’ivresse, ponctuées par des exigences draconiennes envers le jeune garçon, le réprimant au moindre écart d’humeur ou de caprice. Au retour du labeur quotidien, Jairo était contraint de demeurer confiné dans la quiétude de son lit en hauteur, se voyant catégoriquement interdire l’accès au monde extérieur, hormis pour l’usage des latrines communes durant le jour. La sortie de son domicile lui était proscrite après le couvre-feu, fixé impitoyablement à 21 heures. Son père, tel un mantra inculqué de force, lui inculquait sans relâche : « Ne porte jamais préjudice à autrui ! » – des paroles que Jairo chérissait toujours. Malgré les sévices perpétuels qu’il endurait, le garçon conservait un respect inébranlable envers son père, convaincu de son amour sincère. Deux raisons alimentaient cette foi chez Jairo : premièrement, la conviction que son père l’avait pris en charge après avoir frôlé la mort d’une maladie à l’âge de cinq ans ; et deuxièmement, le fait que son père ne lui avait jamais intimé de partir ; ces deux éléments nourrissaient la fierté de Jairo.

Nonobstant, à l’âge de douze ans, Jairo fléchit lorsque qu'un autre jeune se moque de son père. Indigné, Jairo riposte et se retrouve sévèrement battu. Par la suite, le jeune révèle que le père de Jairo ne s'est jamais soucié de lui lorsqu'il était malade – c'était plutôt le vieux voisin d’à côté qui prenait soin de lui. Son père, comme à son habitude, était absent. De surcroît, le jeune affirme que le père de Jairo avait déclaré ne pas se soucier de son fils, qu'il vive ou meure. Le père de Jairo passe alors devant eux, détourne le regard et s'éloigne. C'est à ce moment que Jairo réalise l'insignifiance de sa vie dans l'univers : il n'est personne. Cette révélation, ajoutée à la découverte brutale de la vérité sur son père et sur la fausseté de son "éducation", fait finalement basculer Jairo. Peu de temps après, il prend un marteau, fracasse le crâne de son père ivre, dérobe tout son argent et quitte le camp. À un certain moment, probablement après avoir tué son père et quitté le camp, Jairo met au point la drogue . Son dessein : semer le mal et détruire la vie des autres, développant ainsi un profond ressentiment envers l'humanité tout entière.

Neuf années s’écoulèrent, et Jairo façonna NGL, l’élevant au rang de nation durant cette même période. À un moment crucial de son existence, Jairo fit la rencontre de Zaikahal. Emplis d’un vide intérieur et exempts de tout secret, les deux se lièrent rapidement d’amitié, s’engageant souvent dans des joutes verbales pour déterminer lequel d’entre eux avait été le plus fortuné. Ultérieurement, il fut assassiné et dévoré suite à l’invasion des fourmis chimères à NGL, renaissant ensuite sous la forme d’une de ces créatures. Toutefois, animé d’une volonté indomptable et d’une fierté royale inébranlable, Jairo conserve ses souvenirs humains, bravant les ordres de la reine et abandonnant la ruche de NGL.

Arc des Kimera Ants[]

Alors que Gon et Kirua évoluaient dans la ville de Dôri quelque temps après leur rencontre avec Neferupito, Jairo se trouvait également en ces lieux, bien que leurs chemins ne se fussent jamais croisés. Le lieu de sa résidence demeurait incertain après le trépas de la Reine des Kimera Ants, mais il est conjecturé qu’il s’attelle à la reconstruction de son empire. Lors de la prise du palais royal de Gorutô Est, Werefin et Ikarugo réalisent que Jairo régnait en souverain dans leurs existences antérieures. Werefin persiste en sa croyance à la survie de Gyro et s’engage à le retrouver. Ainsi, suite aux événements aboutissant au rassemblement national à Gorutô Est, Werefin, Hina et Bizev prennent tous la direction de L'Etoile Filante, où, selon les dires de Werefin, ils pourraient trouver Jairo, alors qu’il œuvre à ériger une nouvelle nation.

Capacités et pouvoirs[]

Avant son trépas, Jairo régnait en maître sur NGL, étant à la fois le souverain incontesté et le pivot essentiel du monde souterrain, conférant ainsi son autorité des deux côtés de la loi. On peut aisément conjecturer qu’il incarnait l’homme le plus puissant du territoire. Doté d’une intelligence hors pair et de compétences remarquables, il parvint à ériger un royaume en l’espace de dix-huit années, un exploit d’autant plus remarquable qu’il démarra sa quête en tant qu’orphelin dépourvu de ressources substantielles. Après sa métamorphose en Kimera Ant, sa détermination inébranlable et sa profonde aversion envers l’humanité lui permirent de conserver son identité et ses souvenirs, prévenant ainsi toute emprise de la reine sur sa personne. Jairo semble avoir été un individu d’un charisme inouï : ses subalternes étaient – et demeurent, dans le cas de Werefin – disposés à braver la mort pour son compte ou en défense de son honneur. Ikarugo, quant à lui, nourrit une telle conviction en sa personne qu’il persiste à croire que son ancien souverain perdure quelque part, en vie.

Anecdotes[]

  • La vie de Jairo se présente tel un pamphlet à l’encontre du paradigme atomistique en sociologie, celui qui prétend que l’individu est totalement dissociable de la société.
  • Beaucoup ont établi une analogie entre Jairo et Méléolon dans le volume 23, où ce dernier s’introduit en disant : « Mon nom n’est pas Jail, je suis Méléolon. » Dans la version japonaise, il bredouille « Mon nom est Jeiru... » avant d’utiliser la négation pour ensuite révéler le nom de Méléolon. Cependant, étant donné que « Jairo » et « Jail » sont orthographiés différemment en japonais, il est évident qu’ils ne désignent pas la même personne. Il est précisé que Jairo, après sa résurrection, quitta immédiatement le repaire des Kimera Ants pour se rendre à L'Etoile Filante.
  • Techniquement Jairo est décédé mais comme il a été réincarné en Kimera Ant et qu'il a le contrôle total de lui même, seule son apparence a donc changé.
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