“ | Qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Un roi sans nom. Un château emprunté. Mes sujets sont des drones sans esprit. Si c'est le mandat du Ciel qui m'a été donné... Je crains... Je ne crains rien... sauf la monotonie qu'il apportera !!! | ” |
— Meruem |
Meruem (メルエム Meruemu), s'avérait être la progéniture la plus puissante de la Reine des Fourmis-Chimères. Il était communément dénommé le "Roi" (王, Ō) des Fourmis-Chimères, titre qui le désignait comme l'antagoniste principal de l'arc narratif consacré à ces créatures.
Apparence
Meruem, bien que d'essence insectoïde, arborait une physionomie étonnamment humanoïde. Sa musculature, développée et harmonieuse, contrastait avec la taille relativement modeste de son corps comparée à celle de ses serviteurs. Deux longues antennes, évoquant des lobes d'oreilles démesurément allongés, ornaient son crâne. Une carapace céphalique, évoquant un casque antique, protégeait son cerveau. L'arme la plus redoutable de Meruem était indubitablement sa queue, une excroissance organique prolongeant son corps. Cette dernière, rappelant celle d'un scorpion, se terminait par un aiguillon venimeux, paré d'anneaux alternant le noir et un vert sombre. De cet aiguillon, il émanait une menace mortelle. Une autre queue, articulée celle-ci, s'érigeait verticalement depuis son dos, culminant en un dard acéré, réplique fidèle d'un aiguillon de scorpion. Revêtue des mêmes anneaux bicolores, elle conférait à son porteur une allure à la fois élégante et mortifère. Des pigmentations sombres venaient ponctuer ses membres, son torse et sa tête. Meruem se déplaçait constamment nu-pieds. Sa queue puissante, munie de son dard fatal, constituait son arme de prédilection.
Personnalité
À ses primes heures, Meruem s'avérait être un guerrier dénué de mansuétude, n'octroyant son estime qu'aux êtres capables de soutenir un affrontement avec sa personne. Néanmoins, il advint qu'il se muât en un pacifiste empreint de bonté et de compassion, chérissant davantage les instants partagés avec ses proches que son orgueil même. Tout au long de cette péripétie, Meruem se débat et laisse entrevoir des signes d'humanité, en dépit de sa genèse biologique en tant que Fourmi-Chimère.
Dès son éclosion, Meruem se révéla un dirigeant d'une cruauté et d'une violence innées. L'ambition de la Reine de donner naissance à une progéniture parfaite se reflétait dans la suffisance arrogante du nouveau-né. Au sein même de l'utérus maternel, il manifestait déjà un mépris souverain pour les soins prodigués par sa génitrice, déchirant son abdomen pour précipiter sa venue au monde. Indifférent à l'agonie maternelle et à la souffrance d'autrui, il ne tarda pas à assouvir sa férocité en immolant plusieurs Fourmis Chimères qui s'étaient portées au secours de la Reine. Neferupito fut la première à subir les assauts de sa fureur, mais parvint à résister à une attaque mortelle, suscitant ainsi l'étonnement du nouveau-né. Dénué de toute empathie, Meruem considérait les humains comme de simples proies, les tuant et les dévorant sans la moindre hésitation. Il illustra cette cruauté sans bornes en mettant à mort un enfant peu après sa naissance.
Il advint que Meruem, nonobstant sa nature première, s'éprît d'une profonde considération pour une jouvencelle humaine prénommée Komugi, laquelle se mua progressivement en une affection des plus sincères. Cette métamorphose du cœur l'incita à s'interroger sur les dissemblances entre les Fourmis et l'humanité, le poussant à scruter sa propre essence, mi-humaine mi-insecte, et à remettre en question la prééminence de la violence et de la force brute comme véritables attributs de la puissance. Au fil de ses échanges avec Komugi et de son affrontement contre Netero, Meruem en vint à percevoir les humains comme des êtres prodigieux, dotés d'un potentiel incommensurable, eu égard à leur opiniâtreté à transcender leurs propres limitations. Il voua un respect sans bornes et une admiration absolue à Netero, considérant ses aptitudes et son art martial comme véritablement sublimes. Il ne tarit point d'éloges à son égard tout au long de leur joute, le désignant comme un exemple rarissime d'un homme ayant outrepassé ses bornes, incarnant l'apogée des facultés humaines.
Les traits distinctifs de Meruem étaient une fierté exacerbée et une confiance en soi quasi illimitée. Dès sa naissance jusqu'à son trépas, il manifesta une assurance indéniable en ses propres capacités et une conviction inébranlable dans la justesse de ses actes. Ainsi, pour s'assurer de sa propre supériorité intellectuelle, il s'ingénia à vaincre les champions de divers jeux de société, et ce, peu après en avoir assimilé les règles. Toutefois, après avoir subi plusieurs défaites face à Komugi, il laissa transparaître, pour la première fois, une émotion s'apparentant à la peur ou à l'inquiétude, tentant de l'intimider en la menaçant de lui arracher un membre lors d'une partie de Gun-gi. Or, Komugi, surpassant toutes ses attentes, fit preuve d'un tel respect à son égard et envers le jeu qu'il se résolut à s'automutiler en guise d'expiation pour son insolence et son manque de déférence.
Il jugeait certaines conceptions de la société humaine absurdes au plus haut point. Ainsi, lorsqu'il entendit Shaupfufu exposer comment certains individus parvenaient à accéder au pouvoir par des liens de parenté ou d'amitié plutôt que par leurs propres mérites, il y vit une aberration totale, une défiance flagrante de toute logique naturelle. Cette prise de conscience de l'injustice fondamentale qui régnait dans le monde des hommes, où l'indigence côtoyait l'opulence la plus outrancière, le poussa à envisager la destruction de cet ordre établi, afin d'édifier une nouvelle société où l'inégalité serait abolie. Il en vint à considérer que le véritable pouvoir consistait à protéger les faibles, ceux qui avaient droit à la vie, et non à opprimer les vaincus.
Il était fort habile et assimilait les connaissances avec une célérité stupéfiante, étant capable de maîtriser toute forme de jeu de plateau en seulement dix parties et de vaincre aisément les champions mondiaux. Après une brève amnésie, il parut devenir bien plus respectueux et proche de ses subordonnés après avoir ingéré une partie de leur corps alors qu'il agonisait. Il put dès lors ressentir ce qu'ils éprouvaient et discerner aisément s'ils lui dissimulaient quelque chose ; simultanément, il percevait leur loyauté envers lui, ce qui l'incita à mettre leur fidélité à l'épreuve avant d'envisager de les châtier, d'autant plus s'ils répondaient véridiquement bien que cela pût impliquer l'aveu d'une méprise. Le sentiment de loyauté qu'il perçut en eux fut si puissant qu'il empêcha Meruem d'occire Pufu et Yupi pour lui avoir menti, nonobstant ses injonctions antérieures leur interdisant tout mensonge.
Malgré son orgueil démesuré et son complexe de supériorité exacerbés, il éprouva pour la première fois l'effroi tandis que Netero s'apprêtait à déclencher la Rose Miniature, dégageant une aura sinistre et une assurance suprême, bien qu'à l'article de la mort. Aux portes de l'extinction, il concéda à Pâmu Shiberia la victoire de l'humanité et se résigna à sa défaite. Tellement obsédé par l'accomplissement de son ultime vœu, il n'hésita pas à fléchir le genou devant Pâmu.
Histoire
Passé
À l'instar de Montutyupi et, semble-t-il, des deux autres Gardes Royaux, Meruem ne conserve aucun souvenir d'une existence antérieure à sa naissance en qualité de Roi des Fourmis Chimères. Il fut l'avant-dernier né de la Reine, qui le nomma elle-même et l'entoura d'une affection sans pareille, le distinguant ainsi de toute sa progéniture.
Arc Kimera Ants
Au sein des entrailles de la Reine, Meruem, impatient de voir le jour, exige une naissance prématurée et déchire l'abdomen de sa génitrice, provoquant ainsi sa parturition forcée et condamnant la souveraine à une exsanguination fatale. Sitôt venu au monde, il somme les Chefs d'Escadron présents de le sustenter, occisant avec désinvolture Pegui qui avait préféré porter secours à la Reine moribonde plutôt que de satisfaire ses exigences alimentaires. Réitérant son injonction, Meruem exprime son dégoût quant à la sordidité du lieu, réclamant qu'on le mène vers un espace plus vaste et lumineux. Il ordonne ensuite à Koruto d'ôter le sang maculant sa queue, mais Tortue, s'étant arrogé cette tâche en sortant son mouchoir, est occis par Meruem pour avoir agi de son propre chef. L'ordre est réitéré, et Koruto s'exécute. Les Gardes Royaux font alors leur apparition, jurant allégeance à leur souverain et proposant de le guider vers le lieu où son repas a été apprêté. Peu impressionné, Meruem acquiesce avec dédain. Lorsque Neferupito l'informe qu'ils se dirigent vers le faîte de l'édifice, Meruem, dans un geste impétueux, perfore la paroi du nid et se propulse au sommet à l'aide de son appendice caudal. Cependant, les mets présentés ne trouvent point grâce à ses yeux. Neferupito allègue l'absence d'assaisonnement, mais Meruem rétorque que là ne réside pas le problème. Neferupito saisit alors qu'il fait allusion aux mets d'exception. Les Gardes Royaux escortent donc le Roi hors du nid, Meruem étant porté par Shaupfufu.
Avant son départ, il dévore Pegui et Tortue, mais leur chair le répugne. Apercevant une famille de trois individus dans un champ, il se précipite au sol et supprime les parents, stupéfait par leur absence de résistance. Leur saveur ne le satisfait pas. Neferupito l'informant alors que la partie la plus délectable du corps humain réside dans l'encéphale, il transperce l'enfant en pleurs de sa queue. Il procède alors à la consommation de son cerveau, mais bien qu'il affirme que sa saveur surpasse les précédentes, il ne la juge toujours pas digne d'intérêt comparée aux mets les plus rares. Neferupito tente de suggérer l'utilisation du Gyo afin de repérer les humains possédant une aura particulièrement intense, mais Meruem, interprétant cette proposition comme un manque de déférence, l'interrompt en la frappant de sa queue. Il déclare qu'il éprouve un certain plaisir à ignorer la délicatesse de sa proie avant de la goûter, et ajoute que sa faim est désormais apaisée. Il loue ensuite la vigueur de Neferupito, car il l'avait attaquée avec l'intention de la supprimer.
Le Roi, par la grâce de Montutyupi, s'envola alors vers les cieux. Ils quittèrent NGL pour pénétrer dans l'espace aérien de la République de Gorutô Est. Atteignant le palais royal, Meruem élima promptement les soldats de garde et se dirigea vers la salle du trône. Lorsqu'ils croisèrent un soldat doué de Nen, Meruem, sans même concentrer son regard, affirma percevoir son aura. Exalté par cette découverte, il proclama l'individu en question d'une rareté exceptionnelle. Meruem, sans effort, supprima le soldat et, dans un élan de jubilation, le dévora, savourant l'afflux d'aura qui l'inondait. Neferupito comprit alors que la puissance du Roi croissait à mesure qu'il consommait des proies d'exception. Ils pénétrèrent dans la salle du trône où les attendait Masadoru Diigo, le dictateur de Gorutô Est, qui les menaça. Déçu et surpris de ne percevoir aucune émission d'aura émanant de lui, Meruem considéra la coutume humaine d'être gouverné par des êtres si dénués de puissance comme l'indice d'une profonde idiotie. Il décida de les maintenir sous une étroite surveillance. Puis, avec une aisance déconcertante, il supprima le dictateur vociférant, se moquant de sa faiblesse, et laissa Neferupito réassembler son cadavre. Les danseuses qui divertissaient Ming supplièrent pour leur vie, mais Meruem, d'un rire sardonique, leur demanda si elles écoutaient les mugissements des bœufs et les grognements des porcs avant de les abattre. Il se rendit ensuite sur le balcon, admirant la vue sur la cour intérieure, qu'il décida de transformer en un verger à chair humaine.
Par l'entremise de Neferupito manipulant la dépouille de Masadoru, Meruem ordonna aux habitants de Gorutô Est de se rassembler dans la capitale, sous la menace d'un délai de dix jours, en vue d'un rassemblement national de trois jours. Son dessein était de procéder à la Sélection, consistant en un éveil brutal des potentialités Nén de la population, afin de transformer les survivants en denrées alimentaires de haute qualité et en soldats doués de Nén, préalablement à l'étape suivante, l'Unification : la conquête du monde. Contrairement aux anticipations de l'Équipe d'Extermination, Neferupito entama la Sélection avant que tous les citoyens ne fussent parvenus à Peijin, en commençant par la frontière occidentale du pays et en progressant vers l'est. Les Gardes Royaux parvinrent à rassembler les humains et à les enfermer dans des cocons avant qu'un adversaire ne commence à perturber la Sélection ; pour le réduire au silence, les Fourmis-Chimères firent réapparaître Masadoru Diigo à la télévision et proclamèrent l'instauration de la loi martiale. Toutefois, le tri à distance fut brutalement interrompu lorsque deux autres ennemis firent leur apparition et cernèrent la capitale.
Le jeu suivant que la Garde Royale lui présente est le Gun-gi. On lui précise que tous les champions mondiaux de ce jeu sont originaires de Gorutô-Est, ce qui amène le Roi à conclure que, s'il triomphe, il sera le meilleur au monde, une conclusion qu'il juge parfaitement adaptée à cette digression ludique. Il est surpris de constater que la championne de Gun-gi est une jeune fille aveugle. Lorsque Komugi s'adresse à lui d'une manière maladroite, il lui ordonne de se taire afin de pouvoir se familiariser avec les règles du jeu. Elle remarque que sa voix diffère de celle de Ming, ce à quoi il répond que le dictateur est mort et qu'il lui a succédé. Il écourte ses excuses, la menaçant de mort si elle ose à nouveau ouvrir la bouche. Komugi se tait alors, mais, son nez étant obstrué, elle s'évanouit faute de pouvoir respirer. Le Roi, ayant achevé la lecture du règlement, constate son évanouissement et demande des explications à Shaupfufu, avant de remarquer que des esprits aussi obtus sont fort rares. Elle reprend connaissance et tente de s'excuser, mais il lui ordonne de jouer.
Tandis qu'elle se concentre sur l'échiquier, elle ouvre les yeux et Meruem remarque que son aura se métamorphose complètement. Il s'enquiert de sa vision, ce à quoi elle rétorque qu'elle est dépourvue de la faculté de voir et requiert que les déplacements soient annoncés à haute voix. Elle propose de clore ses paupières, mais il déclare que leur ouverture ne le perturbe point. Ils entament leur première partie. Elle le met en échec et mat par le truchement de tactiques usuelles, ce qui l'amène à conclure qu'il n'est point encore à la hauteur d'une joute sérieuse. Ils poursuivent leur duel durant huit heures, et Komugi sort victorieuse de chaque confrontation. Il la congédie afin de disputer une revanche contre le champion de go, au grand déplaisir de celle-ci. À Shaupfufu, Meruem confie qu'en quatre ou cinq parties supplémentaires, il sera en mesure de la contraindre à jouer sérieusement, puis il déchiffrera son rythme et le brisera. Montutyupi pénètre dans la salle, porteur d'une missive d'adieu, et annonce que le joueur de go s'est donné la mort par pendaison ; le Roi lui enjoint donc de rappeler Komugi. Le Roi continue d'essuyer des revers face à Komugi, dont les coups se font plus acérés et plus ardus à anticiper. Par un mouvement, Komugi renverse derechef la situation. Meruem s'incline, jugeant impossible qu'elle ait pu prévoir ses 72 coups, et exige une nouvelle partie.
Assuré d'avoir déchiffré et d'être sur le point de perturber son rythme, Meruem isole son roi dans une stratégie qu'il nomme "Roque Détaché". Il s'empare ensuite de la position centrale, laquelle, estime-t-il, lui octroierait la maîtrise absolue du cours de la partie. Elle s'interrompt pour la première fois, mais après un instant, elle pare son coup. Réalisant qu'il ne lui reste point d'options viables, Meruem s'incline. Courroucé, il allègue que Komugi savait que sa stratégie était une variation réfutée, ce qu'elle confirme, et il la questionne sur la raison de son hésitation. Elle élucide qu'elle a tant créé que détruit la tactique que le Roi a baptisée "Roque Détaché", qu'elle-même avait nommée "Kokoriko", et, les yeux embués, révèle qu'elle a tergiversé car c'était comme si son enfant eût ressuscité l'espace d'un moment et qu'elle l'eût à nouveau éteint. Son récit marque la première fois que Meruem prête l'oreille à quelqu'un aussi longtemps. Sa sensiblerie importune le Roi, qui perd tout intérêt pour le jeu. Il s'éloigne, décrétant qu'il n'y aura plus de pauses.
Assis sur son trône, Meruem ruminait sur le déséquilibre croissant de sa propre mélodie intérieure. Loin d’y voir une offense insupportable, il éprouvait à la fois une exaspération et un amusement subtil. Il était contrarié de constater l’imperfection de ses facultés d’introspection. Se rendant dans la salle de jeu, il aperçut Komugi, plongée dans une partie. S’adressant à Shaupfufu, il s’enquit de savoir si celle-ci n’avait point souhaité se reposer. Le Garde royal lui indiqua qu’elle sommeillait, la bouche bavant. Cette image, aussi triviale soit-elle, ne pouvait qu’intriguer le Roi : comment un esprit capable d’élaborer de tels jeux pouvait-il s’abandonner à une telle trivialité ? Il la réveilla et inaugura la partie, proposant un enjeu.
Afin de perturber le rythme de son adversaire, Meruem tenta une offensive psychologique en recourant à la convoitise et à la terreur. Il offrit de lui accorder tout ce qu'elle désirerait en cas de victoire, en échange de son bras gauche en cas de défaite. Ses réflexions, empreintes d'une angoisse manifeste, incitèrent le Roi à l'interroger sur l'origine de son trouble. Elle s'enquit alors de la possibilité de miser, non pas son bras gauche, mais ce qu'elle avait coutume de risquer, à savoir sa propre existence. Cette proposition stupéfia considérablement le Roi. Confus par ses excuses, qui lui parurent empreintes d'une certaine appréhension, Meruem exigea des explications. Elle évoqua alors les circonstances de son existence familiale et le serment qu'elle avait juré de se donner la mort en cas d'échec, ajoutant que sa vie étant désormais dénuée de toute valeur après une défaite, il lui semblait indécent de l'offrir au Roi. Impressionné par cette déclaration, Meruem l'interrogea sur ce qu'elle désirait obtenir en cas de victoire. Komugi répondit qu'elle n'avait jamais songé à autre chose que au Gun-gi et qu'elle se réservait le droit d'émettre un vœu après la partie. Le Roi remarqua alors l'absence totale de cupidité et de crainte dans son discours. Il se mit à rire, avouant qu'il n'avait pas pris leurs parties suffisamment au sérieux. Il annula le pari, car elle aurait pu, en toute légitimité, exiger sa propre vie en retour. Cette proposition horrifia Komugi, mais il rétorqua qu'il s'agissait d'une affaire personnelle et se trancha le bras gauche en guise d'excuses.
Shaupfufu s'élance prestement aux côtés de son suzerain afin d'endiguer l'hémorragie et le conjure de cesser la partie. Cependant, Meruem le rebute d'un geste, rappelant qu'il avait lui-même décrété qu'il n'y aurait plus de trêve. Shaupfufu suggère alors que Neferupito prodigue ses soins tandis que le jeu se poursuit, ajoutant que si le Roi s'y oppose, il se verra contraint de l'occire. Inflexible, Meruem l'invite à s'approcher afin qu'il puisse l'achever. Il intime à Komugi de jouer, mais celle-ci s'y refuse, même sous la menace de mort. Face à son opiniâtreté, il consent à mander Neferupito, qui restitue son membre tandis que la partie se poursuit. Ils persévèrent ainsi durant trois jours, jusqu'à ce que Komugi atteigne les confins de ses facultés mentales et physiques. Prétextant qu'il ne saurait trouver de plaisir à la vaincre en cet état de faiblesse, Meruem revient sur sa parole et lui octroie un moment de répit. À la reprise, il se montre enclin à suivre ses conseils. Shaupfufu requiert un entretien privé, mais le Roi lui enjoint de s'exprimer tandis qu'il joue. Indifférent au Tri et à l'Unification, il s'en remet à la Garde Royale et congédie Shaupfufu.
À mesure que ses compétences dans le Gun-gi s'affinaient, celles de Komugi s'épanouissaient également. Il en prenait acte et reconnaissait sa supériorité, car elle parvenait à rendre leurs parties divertissantes malgré ses victoires répétées. Lors d'une de leurs confrontations, elle éveilla le Nen, faisant prendre conscience à Meruem de son potentiel d'évolution encore plus considérable. Pour la première fois, elle sollicita une interruption, amenant Meruem à s'inquiéter de son état. Elle répondit qu'elle désirait mémoriser les mouvements qui affluaient dans son esprit en ordonnant les pièces. Impressionné par sa capacité à se souvenir de chaque partie jouée, il acquiesça à sa requête. Alors qu'il la regardait s'éloigner, il lui demanda son nom. Elle réitéra la question, plongeant le Roi dans un état de perplexité. Il s'éclipsa sans répondre et convoqua ses Gardes Royaux. Une fois rassemblés, il leur demanda son propre nom. Shaupfufu rétorqua qu'il n'en avait nul besoin, car après l'achèvement du projet d'Unification, il serait le seul véritable Roi. Meruem objecta que "Roi" était un titre et non un nom. Il se tourna vers Montutyupi, qui se déclara incapable de fournir une solution satisfaisante, puis vers Neferupito, qui recommanda au Roi de choisir un nom qui correspondrait à ses goûts. Décelant son humeur pensive, Shaupfufu lui offrit le soutien des Gardes Royaux. Meruem révéla avoir observé le corps de Komugi baigné de lumière, et le fait qu'il eût appris son nom stupéfia Shaupfufu. Il ajouta qu'elle continuerait à se renforcer, quoique uniquement dans le Gungi, et demanda à Neferupito si elle survivrait à la Sélection, ce que la Garde Royale nia. Meruem déclara avoir pris conscience de l'existence de différentes formes de puissance et médita sur ses actes, suscitant chez Shaupfufu la crainte qu'il ne regrette ses choix.
Néanmoins, un rictus sinistre étire les lèvres de Meruem. Il affirme, d'un ton lugubre, que toutes ces forces, si diverses et puissantes soient-elles, ne sauraient résister à la sienne, force brute et absolue. Tel un ouragan, il se précipite vers l'appartement de Komugi, animé d'une résolution macabre. À son entrée brusque, il surprend une scène inattendue : la jeune fille est l'objet d'une agression avienne. Sans la moindre hésitation, il abat l'oiseau d'un geste fulgurant. Constatant les blessures de Komugi, il la réprimande avec sévérité de ne pas avoir sollicité de secours, soulignant avec ironie sa fragilité. Lorsque celle-ci lui répond qu'elle ne voulait pas le déranger, il lui assure qu'elle est un hôte précieux. Ses propres paroles le troublent profondément ; il est encore plus déconcerté lorsque Komugi se met à sangloter. Incapable de démêler ce chaos émotionnel, il s'interroge sur les raisons qui l'ont retenu de l'éliminer et sur la nature des sentiments qui l'animent à l'égard de cette créature.
À l'heure fatidique de minuit, le Dragon Dive de Zeno s'abattit sur le palais royal. Le Roi, alerté, se précipita vers la suite d'apparat située au second étage de la tour occidentale, où résidait Komugi. La découvrant mortellement blessée, il se blottit contre son corps inerte, son aura et son expression trahissant l'effroi qui l'avait saisi, à la vue de Neferupito. La Garde Royale, composée de Netero et de Zeno, qui l'avaient localisé grâce au En, demeurait figée, pétrifiée par l'horreur du spectacle. Reprenant quelque maîtrise de soi, Meruem déposa délicatement Komugi et ordonna à Neferupito de la soigner. Il enjoignit ensuite aux intrus de poursuivre leur affrontement ailleurs. Au moment où Neferupito activa sa capacité Nen, Netero et Zeno furent immobilisés, tandis que Meruem s'évanouit de leur champ de vision, se faufilant entre eux avec une aisance déconcertante. Il emprunta la sortie sud, suivi de près par les deux assassins. Ayant compris que leur dessein était de l'éloigner de sa Garde Royale en occasionnant le moins de pertes humaines possible, il se laissa conduire. Zeno déchaîna alors son Dragon Head, sur laquelle Meruem et Netero s'envolèrent, s'éloignant ainsi du palais.
Le dragon s'évanouit au-dessus d'un polygone d'essai d'armements militaires. Il s'enquiert auprès de Netero des raisons de leur affrontement, déclarant que son adversaire périra. Netero l'admoneste de ne pas le juger sur son apparence, mais Meruem rétorque qu'il est pleinement conscient que Netero appréhende leur puissance aussi bien que lui-même. Révélant qu'il ne considère plus les humains comme de simples bestiaux, il affirme être disposé à épargner Netero si celui-ci capitule. Néanmoins, le Président décline, arguant qu'il ne saurait agréer à un marché n'assurant que sa propre survie. Meruem fait observer qu'il guerroie en sachant qu'il succombera et déclare que s'il le fait pour le bien de l'humanité, il devrait soutenir son dessein, car il peut anéantir l'iniquité et la misère. Il allègue avoir appris que le pouvoir sert à protéger les faibles méritant de vivre et s'assied sur le sol, résolu à n'échanger que des paroles avec Netero. Cependant, le Président active Bodhisattva Guanyin 100-Type et frappe Meruem avec First Hand.
Crachant un sang vermeil, le Roi s’extirpe de l’effondrement, quasi indemne. Il loue la promptitude de l’assaut et se rassied, admonestant silencieusement Netero de ne le contraindre à répéter ses injonctions. Netero réplique en déployant Third Hand. Écartant de force les appendices de l’artefact, Meruem laisse transparaître une légère exaspération, suffisante toutefois pour que Netero double la distance les séparant. Le Roi se rassied à nouveau. Afin de l’inciter à poursuivre le combat, Netero l’interroge sur sa connaissance de son propre nom. Cette requête suscite l’intérêt de Meruem, qui consent à livrer combat jusqu’à ce que Netero en soit quitte, tout en s’engageant à ne pas le mettre à mort, ce qu’il assimile à une partie d’échecs dépourvue de tour et de fou. Exultant, Netero bondit et active sa Quatre-vingt-dix-neuvième Main. Meruem est assailli par une pluie de coups de poing qui s’enfoncent de plus en plus profondément dans le sol jusqu’à ce que les deux adversaires percent le plafond d’un sépulcre gigantesque. Netero frappe à nouveau Meruem, le projetant violemment contre un pilier.
Nonobstant les assauts subis, Meruem demeure indemne et éprouve une admiration croissante pour son adversaire. Recouvrant prestement son équilibre, il s'élance vers Netero et s'évertue à lui trancher le bras, mais ce dernier pare l'offensive avec célérité. Le Roi appréhende que Netero doive joindre ses mains entre chaque attaque, transformant ainsi un mouvement ordinairement superflu en un atout redoutable, et ce, plus promptement que lui-même. Il suppute que Netero s'est astreint à un entraînement confinant à la démence durant une décennie. Émergeant des décombres sans égratignure, Meruem loue la faculté de Netero à transcender ses propres limitations par le truchement d'un labeur acharné. La condescendance implicite de cet éloge exaspère Netero, qui réitère son assaut. Cette fois-ci, cependant, Meruem rebondit sur un pilier sitôt frappé et décide de se cantonner à cette tactique élémentaire jusqu'à ce qu'il ait déchiffré l'intégralité des parades possibles de Netero et son rythme. Ce défi le fait s'esclaffer de jubilation.
Après avoir essuyé des milliers de coups, Meruem ressent une douleur sourde ; néanmoins, il parvient à trancher la jambe de Netero. Interrompant son assaut, il ordonne à son adversaire d'arrêter l'hémorragie et se présente, reconnaissant ses mérites à un humain. Netero contracte si fortement les muscles de sa jambe qu'aucune goutte de sang ne s'en échappe, suscitant l'étonnement de Meruem. Le Roi avoue être impressionné par sa résolution, mais affirme que la perte de sa jambe était inévitable. Il déclare que ses parties de jeu avec Komugi lui ont conféré une faculté proche de la précognition, lui permettant d'identifier le rythme de Netero. Il annonce qu'il s'emparera ensuite de son bras gauche. Dans la minute suivante, Netero repousse les assauts de Meruem plus d'un millier de fois, jusqu'à ce que ce dernier parvienne à bondir depuis l'un des bras de la structure et à sectionner le membre supérieur de Netero, conformément à sa prédiction. Il s'assied de nouveau et exige de connaître le nom de son adversaire. Netero, cependant, esquisse un sourire et l'interroge sur la nécessité des bras pour prier. Alors qu'il active la Zero Hand, la statue de Guanyin apparaît derrière Meruem, l'enserrant entre deux mains ; puis, toute l'aura de Netero est convertie en un rayon qu'elle projette de sa bouche. Meruem émerge du cratère avec des blessures superficielles. Il affirme qu'un simple humain ne saurait rivaliser avec l'apogée de l'évolution qu'il incarne. Reconnaissant les efforts de Netero, et considérant que l'ego humain affaiblit la chaîne de commandement des Fourmis Chimères, il promet de créer une réserve spéciale où les humains non destinés à la 1 consommation pourront vivre. Il ordonne à Netero de lui révéler son nom. À sa stupéfaction, le Président rit doucement. L'appelant par son nom, il met en garde le Roi contre la sous-estimation des humains.
Meruem se trouve dans l'incapacité de savourer sa découverte. Accablé par l'opiniâtreté d'un adversaire exténué, il éprouve, pour la première fois, un sentiment de frayeur. Lorsque Netero porte son index à sa poitrine, Meruem appréhende que leur joute fût achevée avant même qu'elle ne commençât. Avant qu'il ne puisse s'esquiver, la Rose Miniature, dissimulée dans le corps de Netero, se déclenche, l'enveloppant dans une déflagration d'une puissance inouïe. Il s'ensuit que Meruem se voit affreusement meurtri, ses membres mutilés et son corps entier calciné. Éplorés, Montutyupi et Shaupfufu le extraient du lieu de l'explosion et constatent qu'il respire encore. Shaupfufu fait don des six septièmes de ses cellules au Roi, qui, à son réveil, en loue la sapidité. Montutyupi, quant à lui, liquéfie ses propres cellules et les offre au Roi afin qu'il s'en abreuve. Meruem déclare que les offrandes des deux gardes sont d'une saveur incomparablement suprême. Tandis qu'il commence à recouvrer ses forces, il leur révèle son prénom.
Quelques instants plus tard, il se trouve entièrement rétabli. Les deux Garde-Rois, témoignant d’une certaine joie, notent qu'il est même plus vigoureux qu’auparavant. Toutefois, étant désormais liés à lui par un lien empathique, ils perçoivent la confusion qui l'envahit. Par leurs paroles, il comprend qu'il a véritablement été guéri, mais il ne parvient pas à se souvenir des raisons de sa présence en cet endroit. Il réfléchit un moment : son corps est sain, débordant d'énergie, tandis que son esprit demeure embrouillé. Il interroge Shaupfufu sur la raison de leur transformation, et, à travers la connexion empathique qui s'est établie entre eux, il perçoit que Shaupfufu dissimule la vérité. Il fait alors remarquer que, bien que ce soit par amour, c'est une violation de la confiance, et il exige de savoir s'il a ingéré les deux Garde-Rois. Ceux-ci protestent qu’ils se sont offerts de leur plein gré. Interrogé par Shaupfufu, Meruem répond qu’il les a reconnus dès qu'il les a aperçus, mais qu’il ne se souvient d’aucun événement particulier. Le Garde-Roi poursuit, expliquant que Meruem a temporairement perdu la mémoire en raison d’un choc psychologique après qu'un ennemi ait lâchement déployé une bombe. Cela suscite dans l'esprit de Meruem une vague évocation d’un combat (bien qu'il pense à sa partie de Gungi, et non à son affrontement avec Netero). Montutyupi propose qu'ils retournent au palais afin de raviver ses souvenirs. Meruem fait alors apparaître des ailes et, après quelques instants d’entraînement, se trouve prêt à prendre son envol. Montutyupi l'oriente vers le nord. Les deux Garde-Rois se suspendent à sa queue et il prend son envol. Quelques secondes à peine s’écoulent lorsqu'A.P.R. se matérialise soudainement près de Shaupfufu.
Lorsque Meruem manifesta son exaspération face à l'obstination de l'effet indésirable, Montutyupi confirma son caractère indélébile, affirmant qu'il ne s'évanouirait qu'en cas de lésion corporelle de son utilisateur. Pour éprouver cette hypothèse, le Roi déchaîna sa fureur dans un souffle destructeur, projetant A.P.R. contre une montagne. La formation rocheuse se désagrégea, mais A.P.R. en ressortit indemne. Meruem interpella alors Montutyupi sur sa connaissance de cette faculté, s'enquérant de savoir s'il en avait été témoin ou s'il en avait lui-même subi les effets. Montutyupi avoua avoir été victime de cette technique. Meruem exigea alors de connaître le moyen qu'il avait employé pour y mettre fin. Montutyupi confessa alors avoir conclu un pacte avec Knuckle, s'engageant à épargner Morau en échange de la désactivation de cette faculté. Interrogé sur les raisons pour lesquelles il n'avait pas ensuite éliminé les deux adversaires, Montutyupi admit que son instinct lui en avait dissuadé et se soumit à la sentence royale. Le Roi, cependant, lui accorda son pardon, affirmant qu'il n'y avait point de châtiment pour une réponse sincère. Il affirma que leur entité s'était complexifiée, que leurs esprits et leurs corps étaient désormais intimement liés, et qu'aucun secret ne pouvait subsister entre eux. Il pardonna également à Montutyupi d'avoir épargné Meleolon, arguant que les fluctuations de leur essence spirituelle, induites par leurs composantes humaines, constituaient une étape vers une évolution encore plus profonde.
Quelques instants après, les trois arrivèrent au palais. Meruem perçut la frustration de Shaupfufu et lui proposa son aide pour contrer les rebelles, mais le garde répondit que la mémoire primait sur tout et lui indiqua les rangées d'humains rassemblés devant le palais. Cependant, il ajouta que ce n’était pas ce qui faisait défaut. Ignorant la douleur qui envahissait son crâne, il s'enquit des ravages subis par le palais. Il exigea d'être conduit vers l'endroit où il avait passé une grande partie de son temps, fût-ce parmi les ruines. Il prêta peu d'attention à Montutyupi qui le guida à travers l'orchard des chairs où les humains étaient conservés dans des cocons. Lorsqu'ils atteignirent le second étage de la tour occidentale, la sensation de vide se fit plus persistante. Incapable de retrouver un souvenir précis, il supposa qu'il ne s'agissait que d'un symptôme de son amnésie. Les gardes lui firent part de la Sélection. Quand Montutyupi évoqua Neferupito, le Roi se rappela immédiatement de cette entité, ainsi que de la tâche qu'il lui avait assignée. Il exigea qu’on lui amenât Neferupito et projeta de pourchasser les fuyards en attendant des informations et une distraction. Shaupfufu jugea cette démarche trop périlleuse, mais Meruem déchaîna sa capacité de Ren pour en démontrer toute la puissance. Il interrogea alors son interlocuteur sur la probabilité de succès de ses ennemis, question à laquelle Shaupfufu, tout admiratif, répondit par la négative. Il activa son En et, dans un éclair, parvint à rattraper Knuckle qui tentait de fuir, l’assommant d’un coup. Avant que Meleolon n’ait le temps de disparaître, il le rendit également inconscient. Aussi promptement qu’il avait disparu, il regagna la tour occidentale, portant avec lui les deux membres de l’Équipe d’Extermination afin de les interroger une fois qu’ils auraient repris conscience.
Quelques minutes plus tard, les trois individus atteignent le palais. Meruem perçoit la contrariété de Shaupfufu et lui offre son assistance contre les rebelles, mais le garde rétorque que leur priorité demeure la mémoire, tout en lui désignant les rangées d'humains rassemblés devant le palais. Toutefois, il précise que ce n’est pas ce qui fait défaut. Ignorant la douleur persistante dans sa tête, il s'enquiert de la dévastation du palais. Il exige à être conduit dans l'endroit où il passa la majeure partie de son existence, même si ce dernier est en ruines. Il accorde peu d'attention à Montutyupi qui le guide à travers le verger de chair où sont conservés les humains enserrés dans des cocons. Lorsqu’ils arrivent au second étage de la tour ouest, la sensation de ce qui manque se fait de plus en plus pressante. Ne parvenant pas à rappeler ce qui échappe à sa mémoire, il émet l'hypothèse qu'il ne s'agit que d'un symptôme de son amnésie. Les gardes l'informent alors au sujet de la Sélection. Lorsque Montutyupi évoque Neferupito, le Roi se souvient immédiatement d'eux, ainsi que de la mission qu'il leur avait confiée. Il exige qu'on lui amène Neferupito et décide de traquer les traînards pendant qu'il attend des informations et des distractions. Shaupfufu juge cette entreprise imprudente, mais Meruem libère son Ren pour démontrer la portée de son pouvoir. Il interroge son fidèle garde, lui demandant s’il croit vraiment que ses ennemis ont une chance, ce à quoi Shaupfufu, dans un état de stupeur, nie. Il active son En et, en un instant, atteint un Knuckle en fuite, qu'il met hors d'état de nuire. Avant que Meleolon n'ait pu disparaître, il parvient à le rendre inconscient également. Aussi promptement qu'il avait disparu, il revient à la tour ouest, portant les deux membres de l'Équipe d'Extermination afin de les interroger une fois qu'ils auront repris connaissance.
Il perçoit la panique de Shaupfufu alors que celui-ci expulse du sang par la bouche et avoue s'intéresser à son secret. Le Garde Royal jure de respecter sa parole. Meruem active son En, remarquant de subtiles modifications depuis sa précédente activation et la présence d'un nouvel individu réagissant à son émanation. Fendant les rangs des citoyens hypnotisés, il repère Werefin et l'interroge sur la mort de Montutyupi. Werefin répond avoir aperçu le Garde Royal vomir du sang et agoniser, l'incitant à rechercher son meurtrier parmi la population. Shaupfufu tente d'intervenir, mais Meruem déclare percevoir une hostilité extraordinaire de la part de Werefin à son égard, faculté qu'il doit a Spiritual Message de Shaupfufu. Avant de pouvoir interroger Werefin sur l'origine de cette haine, Shaupfufu affirme que Werefin est profondément lié à son secret, sans en avoir lui-même conscience. Meruem libère un Ren imprégné de colère, exaspéré par les manipulations impertinentes du Garde Royal. Shaupfufu rétorque n'avoir rien à dire, et l'insondable démence de son dévouement trouble quelque peu Meruem. Il rétracte son aura, puis annonce être affamé et jette un regard sur Werefin.
Désespéré de survivre, l'ancien chef d'escadron, après un intense effort de mémoire, ne parvint à articuler qu'un seul vocable : "Komugi". Le souverain, soudainement saisi par l'évocation de ce nom, éprouva une telle effervescence émotionnelle que son émoi se répercuta sur Shaupfufu. Ce dernier, troublé par cette manifestation inopinée, interpella aussitôt la Garde Royale, qui, avec une dignité stoïque, se tint prêt à subir toute réprimande. Meruem, toutefois, le rassura en lui faisant observer que leurs esprits ne formaient qu'un seul et même tout, et qu'il n'y avait donc pas lieu de s'incriminer. Il ordonna alors à Shaupfufu de poursuivre ses recherches afin de retrouver Neferupito et d'interroger les deux captifs avant de les laisser regagner leur liberté. Par la suite, par un subtil processus de déduction, il parvint à déterminer que Komugi se trouvait dissimulée dans l'entrepôt souterrain en compagnie de Pâmu Sihberia et d'Ikarugo, et que Werefin avait été dépêché auprès de lui afin de négocier une entrevue. Il se demanda alors si son échec n'était pas imputable à la haine qui l'habitait, et son aptitude empathique lui confirma la véracité de cette hypothèse. Il exigea alors de Werefin qu'il lui révèle le lieu de leur rendez-vous, promettant de le libérer par la suite et le remerciant d'avoir éveillé sa mémoire. Tandis qu'il se dirigeait vers le lieu convenu, Werefin, dans un accès de fureur, clama que Jayro était le seul souverain qu'il reconnaisse. Meruem, imperturbable, lui souhaita de le rencontrer et de goûter aux délices de l'existence humaine, paroles qui plongèrent Shaupfufu dans un abîme de désespoir.
Lorsqu’il atteint les quartiers de Bizev, il n’y a personne pour l’accueillir. Il comprend qu’il s’agit là d’une manœuvre visant à le ralentir et déploie des photons infusés d’aura, ce qui lui permet de localiser Pâmu dissimulée dans une armoire et de prendre connaissance de son destin imminent. Il perçoit sa résolution et son devoir, et déclare que la bataille pour l’humanité est désormais terminée. Il affirme être conscient de son sort, et que tout ce qu’il souhaite est de passer le peu de temps qu’il lui reste en compagnie de Komugi. En larmes, Pâmu émerge de l’armoire. Elle rétorque qu’elle ne peut le croire, bien qu’elle sache pertinemment qu’il aime sincèrement Komugi. Meruem s’interroge sur sa propre métamorphose et envisage le chemin qu’il aurait emprunté s’il avait été ainsi dès l’origine. Il interroge Pâmu sur la localisation de Komugi, sachant qu’elle ne parlerait pas, même sous la contrainte. Tandis qu’il se prépare à se mettre à genoux pour la solliciter, Pâmu, guidée par ses instincts d'anticorps, l’en empêche. Elle lui révèle où se cache Komugi en échange de la possibilité de le surveiller par l’intermédiaire de Wink Blue, ce qu’accepte Meruem. Il découvre Komugi endormie dans une boîte au sein d’un entrepôt et la réveille pour jouer.
Les deux protagonistes transportèrent l'échiquier de Gungi dans la chambre de Bizev. Tandis qu'ils disposaient les pièces, Komugi exprima sa gratitude envers Meruem pour l'avoir sauvée, mais celui-ci rétorqua que ce sauvetage était l'œuvre de l'un de ses subordonnés. Il proposa de transmettre ses remerciements à ces derniers, ajoutant qu'il les rejoindrait sous peu. Perceptif, il décelait l'impatience de Komugi et se disposa à entamer la partie, puis hésita. Il lui révéla son nom, répondant ainsi à la question qu'elle lui avait posée la veille. Hésitante, Komugi se présenta à nouveau. Meruem répliqua qu'il connaissait déjà son identité, mais confessa n'avoir jamais véritablement compris ce qui revêtait de l'importance auparavant. Il lui ordonna de renoncer aux titres honorifiques, et devant son refus, fit de cette requête son souhait s'il l'emportait. Komugi demanda alors s'il était possible de mourir après l'avoir appelé simplement par son nom. Se souvenant de sa résolution et de leur premier pari, Meruem affirma qu'elle ne périrait pas et que, lui-même ayant évolué, elle devait s'attendre à d'innombrables défaites. Il l'interrogea sur ce qu'elle désirait en cas de victoire. La réponse, prévisible, fut : "Une autre partie". Au début de la partie, il remarqua que Komugi visait "Kokoriko". Se sentant moqué, il déclara qu'elle pourrait mourir après sa défaite. Toutefois, elle employa une manœuvre élaborée la nuit où elle avait débloqué le Nen, contrecarrant son offensive et ouvrant ainsi un éventail de possibilités inédites. Il lui ordonna de garder le silence tandis qu'il méditait. Lorsqu'il crut avoir trouvé une riposte adéquate à cette innovation, il remarqua qu'elle pleurait. Il s'enquit de la raison de son affliction, et Komugi répondit qu'elle ne se jugeait pas digne de ce bonheur. Meruem avoua être empoisonné et que sa mort était imminente. Il révéla que son ultime souhait était de jouer avec elle, mais la prévint que le poison était contagieux. Cependant, elle se borna à contrer son mouvement et choisit de rester auprès de lui, laissant Meruem conclure qu'il était né pour vivre cet instant.

Meruem mourrant devant Komugi.
En proie à une progressive amaurose, Meruem s’enquiert sans cesse de la présence de Komugi durant leurs parties ludiques. Il déplore amèrement de n’avoir jamais pu avoir raison d’elle. Puis, il exprime une lassitude profonde. Il supplie Komugi de serrer sa main durant son sommeil et de veiller à ses côtés à son réveil. Komugi lui jure une fidélité indéfectible, ce dont Meruem le remercie avec ferveur. Il sollicite une ultime fois l’évocation de son nom avant de trépasser.
Arc de l'élection du 13e président Hunter
Meruem est vu tenant la main de Komugi, même dans la mort.
Aptitudes et compétences
Bien qu'il s'agisse d'un néophyte, Meruem se distingue comme l'entité la plus redoutable à avoir fait irruption dans l'univers narratif jusqu'à ce jour, de surcroît douée d'une faculté d'apprentissage inégalée. Conçu comme l'ultime instrument de guerre biologique, sa puissance physique prodigieuse n'est surpassée que par une intelligence hors du commun, plaçant ses aptitudes bien au-delà des limites de l'espèce humaine. En tant que Roi des Fourmis Chimères, sa force surpasse même celle de ses Gardes Royaux, et il peut l'accroître encore en absorbant l'essence vitale des utilisateurs de Nen. Il a affronté Isaac Netero, jadis considéré comme le plus puissant utilisateur de Nen au monde, qui conservait une force redoutable malgré son grand âge, tout en s'imposant la contrainte de ne pas le mettre à mort – une restriction que Meruem compara à une partie d'échecs privée de tour et d'alfil. Il sortit victorieux de cette confrontation physique. Après avoir absorbé une majeure partie de Shaupfufu et de Montutyupi, Knuckle estimait qu'une puissance militaire à l'échelle étatique serait nécessaire pour lui faire face. En tant que souverain d'une colonie de Fourmis Chimères, Meruem exerçait une autorité absolue sur les Gardes Royaux et possédait la faculté de se reproduire avec des femelles d'espèces diverses.
- Force immense : La force physique de Meruem est inconcevable puisqu'il était en mesure de tuer plusieurs autres Fourmis-Chimères d'un seul coup de queue. Il était capable de briser un mur massif à l'intérieur du nid de la Reine avec un seul coup de poing [1] Il a également été en mesure d'arracher le bras gauche et la jambe droite de Netero facilement. Il peut aussi arracher son propre bras facilement. Il a même blessé tous les membres de la Garde Royale avec ses grèves de la queue, mais ils n'avaient pas des blessures graves (Toutefois, il convient de noter qu'il n'a pas utilisé toute sa force). Après avoir absorbé Monthuthuyoupi et Shaupfufu, il pourra mettre KO Knuckle et Meleolon avec une tape sur l'épaule. Cependant, il est possible qu'il ait utilisé le Nen.
- Réflexes et vitesse immenses : Meruem peut arracher les membres et effacer des cadavres entiers en moins d'un instant [2] . En effet, il peut se déplacer à une vitesse extrêmement rapide, comme on peut le voir pendant son combat contre Netero, malgré le fait que ce dernier utilise un nombre exorbitant d'attaques contre lui. Meruem a de même pu facilement déchirer le bras gauche et la jambe droite Netero en un éclair, esquivant les attaques de la 100-bodhisattva Guanyin en même temps. Après avoir absorbé Yupi et Pufu, il a acquis la capacité de voler, lui permettant de se déplacer à une vitesse super-sonique en quelques secondes !
- Immense endurance : Meruem est extrêmement endurant car il était en mesure de prendre plusieurs milliers de coups incroyablement puissants de Netero à une vitesse supersonique sans souffrance, n'ayant même pas une seule égratignure. Il a également été en mesure de survivre à la technique la plus puissante de Netero, la paume de Zero, qui lance l'ensemble de l'aura de Netero sur son adversaire, et n'a reçu que plusieurs coupures et ecchymoses. Il a même réussi à survivre à l'explosion ultra-puissante de la Rose miniature, activée après la mort de Netero. Son corps fut toutefois presque détruit dans le processus; cependant, il était encore en vie après l'attaque mortelle.
- Résistance à la douleur extrême : Meruem a pu survivre à zéro la main de Netero et a arraché son bras sans hésitation juste après une discussion avec Komugi, prouvant qu'il semble peu affecté par la douleur.
- Niveau Intellectuel de génie : Meruem a une intelligence extraordinaire, étant en mesure d'apprendre et de maîtriser à peu près tout. Il résout ainsi la majeure partie des problèmes sur lesquels il tombe. Il utilise aussi son intelligence combinée à son expérience au Gungi dans son combat contre Netero.
- Perception améliorée : Le temps qu'il a passé a jouer au Gungi avec Komugi a considérablement renforcé ses compétences dans la perception et lui a donné une prévoyance surnaturelle. Il peut ainsi perturber le flux de ses adversaires efficacement.
- Extrêmement stratège : Il a pu créer des moyens rapides et efficaces pour vaincre Netero au cours d'une bataille intense en trouvant un moyen de passer au travers de sa puissante défense et de le blesser gravement dans le processus.
- Maîtrise du corps-à-corps : Le style de combat de Meruem repose presque entièrement sur des coups simples et rapides à mains nues, ou en utilisant sa queue. Il est capable de décapiter une personne en un instant.
- Excellente amélioration : A chaque perte, face a Komugi Meruem a su s'améliorer au niveau technique de son jeu au Gungi.
Nen
Nen de Meruem | ||||||
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Type:Spécialisation | Nen Eater | |||||
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La technique de Nen du Roi est simple mais forte utile : à chaque fois qu'il mange une personne maniant le Nen, l'aura dégagée par la victime vient s'ajouter à celle du Roi. Du coup, plus Meruemu mange, plus sa puissance d'aura augmente. Toutefois c'est bien la quantité d'aura qui augmente, mais on ne sait pas s'il absorbe aussi les capacités de ses victimes. En les mangeant, le roi a assimilé les capacités de Yupi et Pufu, mais peut-être cela n'a fonctionné que parce-qu'eux aussi sont des fourmis-chimères, ou parce-qu'ils se sont laissés dévorer de leur plein gré, ou encore parce-qu'ils étaient « compatible » avec le roi.[3] | |||||
Type: Renforcement | Metamorphose | |||||
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Après avoir absorbé une grande partie de Shaiapouf et Menthuthuyoupi, il est capable d'utiliser la capacité Menthuthuyoupi - y compris obtenir des ailes pour voler. Cela lui permet de voler à une vitesse que Shaiapouf considéré comme supersonique. | |||||
Type: Renforcement et Emission | Rage Blast | |||||
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Après avoir absorbé une grande partie de Shaiapouf et Menthuthuyoupi, il est capable d'utiliser la capacité de Menthuthuyoupi à utiliser "Rage" dans une explosion concentré d'aura. | |||||
Type: Transformation | Photon | |||||
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Après avoir absorbé une grande partie de Shaiapouf et Menthuthuyoupi, il est capable d'utiliser et de faire évoluer la capacité message Spritual de Shaiapouf. Cette capacité secondaire lui permet de transmuter son aura en photons. Chaque photon conserve son aura, permettant Meruem de mesurer la forme, la qualité, l'émotion, et d'autres contenus d'information sur les choses avec qui les photons interagissent, et comme indiqué par Welfin et Shaiapouf, il peut tout savoir, même des mensonges. La précision des informations qu'il peut recueillir dépend de la quantité de photons dirigés dans l'objet d'intérêt. Meruem déploie ces photons dans son Nen en un éclair, puis est capable d'aller instantanément à tout ce que les photons atteignent. |
Anecdotes
- Le nom de Meruem provient de l'arabe مريم , qui peut être romanisée en tant que soit Maryam ou Meryem, et est équivalent au nom français Marie.
- Dans la version française, Meruem parle à la première personne du pluriel, " nous ", au lieu de parler à la première personne du singulier, " je ".
- Il est vue que son Nen est extrêmement puissant, lors de son combat contre Netero.
- Il ressemble à Cell dans Dragon Ball Z.
Citations
- (À Komugi) " Si tu perds je te tue. "
- (À Netero) " Tout ce que tu pourras échanger avec moi, ce sont des paroles. "
- (À Netero) " Je suis le Roi qui détient le destin de toutes les autres espèces, c'est pourquoi je vais gagner cette bataille. "
- (À Neferupitô) " D'ailleurs, Pitô. Tu es assez forte. J'ai essayé de te tuer. Tu as gagné mon respect. "
- ( Aux autres Fourmis chimères ) " Ne me faites pas me répéter. "
- ( Meruem aux humains qui le suppliaient ) " Ces humains sont idiots. Avez-vous déjà épargné un cochon ou une vache lorsqu'ils priaient pour leur vie ? "
- ( À Komug i) “ Je suis né pour vivre cet instant ”
Confrontations
Arc Kimera Ants :
- Meruem vs. Komugi (Gun-gi) --> Défaite
- Meruem vs. Netero --> Egalité
- Meruem vs. Knuckle et Meleoron --> Victoire
Références
La Famille Royale
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Membres Vivants | Kaito |
Membres Décédés | Reine • Meruem |
Garde Royale | Neferupito • Shauapufu • Yupi |