NGL

Habitants de NGL.

Région autonome Neo-Green Life (NGL) [ネオグリーンライフ（ＮエヌＧジーＬエル）自じ治ち国こく, Neo-Gurīn Raifu (Enu Jī Eru) Jichikoku) était antérieurement un État souverain intégré à l'Union de Mitene, se caractérisait par une culture néo-luddite et abritait une population civile estimée à 2,17 millions d'individus avant son anéantissement. Limitrophe de la République de Rokario, cet État fut placé temporairement sous la tutelle de l'Agence internationale de sécurité à la suite du décès de Masadoru Diigo. Sous cette autorité, il fut démilitarisé et transformé en une réserve naturelle dépourvue de résidents, puis placé sous l'égide de l'Association des Hunters.

Aperçu du pays

Les résidents de NGL ont renoncé catégoriquement à toute forme de technologie moderne et ont proscrit l'introduction de tout objet manufacturé à partir de matériaux synthétiques sur leur territoire. Toute tentative de contrebande, que ce soit de marchandises technologiques, de médicaments contemporains ou d'armements, était sévèrement réprimée, allant jusqu'à entraîner des peines d'emprisonnement ou la peine capitale. Leur principal moyen de communication résidait dans l'usage de missives, tandis que le mode de déplacement privilégié était celui du cheval. Pénétrer dans le pays exigeait de se soumettre à un examen corporel minutieux comprenant des radiographies et des échographies approfondies.

Histoire

Arrière plan

NGL fut instauré par Jairo à l'âge de 21 ans, érigeant ultérieurement une entité nationale en l'espace de neuf années. Jairo, par ailleurs, se distingue comme le précurseur de la pègre de la NGL ; il exploita l'orientation politique isolationniste à son avantage en établissant des complexes de production de narcotiques et d'armements. Il fut l'initiateur et le diffuseur du médicament renommé D².

En 1987, une équipe télévisuelle tripartite entreprit une audacieuse tentative d'infiltration en vue d'obtenir une couverture médiatique. Malheureusement, les trois protagonistes furent appréhendés, et l'un d'entre eux subit la sentence capitale, tandis que son comparse demeurait incarcéré jusqu'à l'aube du nouveau millénaire. Précédant l'avènement de l'infâme invasion des Fourmis Chimères, sévissait une épidémie dont la population, par un réflexe de répulsion, s'opposait farouchement à l'entrée de médecins étrangers sur le territoire national, préférant conserver leur « pureté » sanitaire.

Arc des Kimera Ants

La Reine des Fourmis Chimères a trouvé en ces lieux un habitat approprié où elle a instauré la production en masse de ses congénères. Le leader, Jairo, figure parmi les êtres humains sacrifiés et métamorphosés en nutriments pour la reine. À la suite de cette invasion, les populations de la grande faune ont été anéanties et ont évolué en une réserve naturelle permanente placée sous le contrôle de l'Association des Hunters. Les réfugiés ont quant à eux été répartis entre les différents États membres de l'Union de Mitene.

Arc du 13^èmeprésident Hunter

Selon l'échange entre Ging et Cheadle, il semble que Pariston ait exploité Neo Green Life (NGL) afin de conserver les 5 000 fourmis chimères qui ont survécu à la disparition de Meruem après sa mort.

Anecdotes

• NGL (Enu Jī Eru) est une anagramme du mot anglais « energy » (enerujī).
• Ce pays partage de nombreuses similitudes avec le Cambodge réel sous le régime des Khmers rouges. Les deux nations se caractérisent par une absence de développement au-delà du secteur primaire, ainsi que par des châtiments sévères en cas d'infractions. Le néo-luddisme était largement répandu dans ces territoires, tout comme la propagation de croyances potentiellement préjudiciables pour la population. Par exemple, en cas d'épidémie dans le pays, les citoyens adopteraient une attitude de passivité envers la situation, optant pour l'attente plutôt que pour une action proactive. Dans le Cambodge sous le régime des Khmers rouges, la population était privée de l'accès aux soins médicaux, ce qui a conduit à de nombreuses pertes humaines. Les deux régimes étaient dirigés par des figures controversées telles que Jairo et Pol Pot. Toutefois, une différence notable réside dans le consentement de la population à accepter un tel régime. De plus, le régime des Khmers rouges avait également pour dessein d'éliminer les minorités ethniques présentes au Cambodge.