Sedokan (セドカン, Sedokan) se trouve parmi les captifs retenus dans la Tour aux Astuces, édifice servant à la fois de prison à haute sécurité et de zone d'épreuves pour les prétendants au deux cent quatre-vingt-septième Examen Hunter.
Apparence[]
Sedokan est un personnage de stature menue, dont les longs cheveux châtain, se répandant tel un voile nébuleux, masquent son œil gauche. Son apparence est souvent marquée par une tranquillité apparente, une sérénité manifestée par une expression placide ornant son visage. Il se drape dans la tenue ordinaire octroyée à l'ensemble des captifs de la Tour aux Astuces.
Personnalité[]
Sedokan, homme de nature circonspecte et d'un tempérament dénué de toute inclination martiale, confessa son inaptitude aux entreprises physiques, notamment celles impliquant des joutes ou des pugilats. Cette prudence qu'il arbore en toute circonstance, l'amena à se prémunir d'avance, en disposant soigneusement quatre cierges avant l'affrontement imminent qu'il devait soutenir contre Gon.
Il semble cependant avoir des réflexes quasiment inexistants et être aisément surpris, comme le prouve son manque de réaction défensive lorsque Gon s'élance sur lui pour souffler son cierge.
Histoire[]
Passé[]
Sedokan fut déféré à une peine de réclusion s'élevant à cent quarante-neuf années en raison de sa perpétration d'attentats à la bombe commis en série.
Arc de l'examen Hunter[]
Tandis que Tompa et Leolio s’affrontent verbalement sur la capitulation précipitée du premier face à Bedotto, Sedokan drapé de son linceul laisse échapper un ricanement, nourrissant en son for intérieur la pensée que ce défi pourrait bien s’avérer d’une facilité déconcertante si l’harmonie des candidats se dissout déjà. Sedokan souhaite ardemment que tel soit le cas, car une telle discorde pourrait consommer le temps précieux de ces prétendants à l’épreuve. Lui et un autre détenu observent que Tompa n’est point un combattant, tout en remarquant qu’il ne leur suffit que de deux victoires supplémentaires pour entraver les candidats durant le restant de la période impartie, offrant ainsi à chacun des cinq prisonniers la réduction de leur peine de soixante-douze années. Sedokan se propose donc pour le prochain combat, requérant de Rippo qu’il lui ôte les menottes. Libéré de ses entraves, il retire son linceul, dévoilant sa stature aux candidats. Gon, animé par un sens du devoir, se porte volontaire pour l’affronter, remarquant que le prisonnier suivant ne semble point posséder une grande force physique. Kirua, l’observant avec acuité, déclare que Sedokan n’a guère l’aura intimidante de Bedotto.
Après que les deux protagonistes eurent avancé vers l'estrade de pierre, le détenu, à l'existence marquée par une condamnation cumulative de 149 années pour des actes de terrorisme impliquant des déflagrations en série, révéla à Gon l'onomastique qu'il porte. Il fit ensuite allusion à son apparence anodine et lui assura que ni la vigueur corporelle ni la vélocité n'étaient les bastions de sa puissance. Gon, en retour, exprima son affection pour les épreuves de force, les préférant nettement aux défis cérébraux, requérant l'exercice intellectuel. Sedokan, sans plus attendre, proposa une épreuve d'une apparente simplicité : il présenta deux chandelles, une dans chaque main, et exposa que chacun d'eux en choisirait une, l'enflammerait, et que le premier à voir sa flamme éteinte se verrait vaincu. Gon, séduit par l'épure de ce duel, accepta le défi. Cependant, Sedokan, avec une brusque révélation, indiqua qu'une des chandelles était de plus grande taille que l'autre, et sollicita un vote pour déterminer celle que Gon utiliserait. Le groupe, étreint par la crainte d'un stratagème, douta du choix évident que représentait la chandelle plus longue. Kurapika souligna alors la possibilité d'une alternative désespérée, insinuant que l'évidence pourrait induire la suspicion, ralentir la prise de décision, et exercer une pression psychologique accrue, augmentant ainsi l'angoisse de faire le mauvais choix.
Sedokan, avec une tranquillité mesurée, s’agenouille avec grâce sur le sol et invite joyeusement les prétendants à prendre tout le temps nécessaire pour délibérer sur leur décision. Leolio perçoit alors avec acuité l’ingéniosité du stratagème conçu par les captifs, qui semble jouer en leur faveur de manière magistrale. Cependant, Kurapika, faisant preuve d’une perspicacité accrue, capte l’attention de Gon et l’enjoint de trancher promptement, arguant de l’inanité des conjectures vaines et affirmant qu’ils se fieront à son intuition. Gon, sans tergiverser, opte prestement pour la chandelle la plus longue, exposant avec une candeur joyeuse que sa longueur promet une combustion prolongée. Après que les cinq protagonistes ont manifesté leur accord en faveur de la chandelle longue, Sedokan la projette vers Gon et retient pour lui-même la plus courte. Les deux protagonistes procèdent alors à enflammer leurs cierges respectifs en usant des torches situées à proximité, allumant les mèches simultanément, et ainsi commence ce jeu empreint d’une simplicité trompeuse.
Dans la vaste salle où la brise se glisse furtivement, l’ondoiement de la flamme qui éclaire Gon attire son attention. Celui-ci prend conscience de la fragilité de cette lumière vacillante, si proche de l’extinction. Un soupir de soulagement s’échappe de ses lèvres tandis qu’il abrite la flamme de sa main protectrice. À cet instant, il ne reste plus que soixante-huit heures et cinquante-cinq minutes pour dévaler la tour en conservant leur vie, et Kirua s’interroge sur la durée de combustion des chandelles. Kurapika, d’un ton mesuré, évalue cette durée à cinq ou six heures tout au plus. Un autre souffle d’air balaie la pièce, et Leolio, le visage grave, préconise une immobilité quasi absolue et une vigilance soutenue afin de préserver les flammes vacillantes. Soudain, celle de Gon s’anime, la mèche se consume à un rythme accéléré. L’esprit vif, Leolio devine qu’un accélérateur a été appliqué à la chandelle de Gon, dont le talon réduit menace de s’éteindre d’ici quelques minutes. Il est cependant vaincu lorsque Gon le surprend avec une action à laquelle personne ne semblait avoir songé : se précipiter sur son adversaire pour éteindre son cierge en soufflant dessus.
Sedokan, ayant regagné le secteur des captifs de l’arène, fut l’objet de l’opprobre de Majitani qui, le qualifiant d’imbécile, lui fit observer que la ruse ne saurait être d’une telle évidente transparence. Il l'exhorta alors à contempler et à tirer profit de cette situation pour en acquérir le savoir nécessaire.
Compétences[]
Sedokan ne se distingue point par ses aptitudes physiques en tant que combattant ; cependant, sa sagacité n'est pas dénuée de mérite. Étant donné son passé en tant que poseur de bombes en série, il est vraisemblablement versé dans les arts de la chimie ainsi que dans l'élaboration de dispositifs explosifs. Il a, en effet, accompli l'exploit de modifier discrètement l'une des bougies qu'il tenait en main, sans que l'un des cinq candidats ne s'en aperçoive.